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Décédé(e) à l'âge de 86 ans
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Georges Grente évêque du Mans (1918) Cardinal (1958) (Georges François Marie Grente)
Né le 5 mai 1872 à Percy (Manche) Décédé le 4 mai 1959 au Mans (Sarthe) à l'âge de 86 ans Parents Emile Grente 1838-1914 Augustine Victoire Gihaut 1842-1918
Homme d’Église, historien, essayiste
Fils d’un conseiller général de la Manche, Georges Grente fit ses études au collège diocésain de Saint-Lô, puis à l’Université de Paris, où il passa sa thèse de lettres sur le poète Jean Bertrand et obtint un doctorat de droit.
Sa vocation l’ayant porté vers l’état ecclésiastique, il fut ordonné prêtre en 1895 et se consacra à l’enseignement.
Professeur successivement dans plusieurs établissements de Normandie, il fut nommé en juillet 1914 recteur de l’Université catholique de Lille, mais la guerre devait l’empêcher d’occuper ce poste. Il devint alors supérieur de l’Institut Saint-Paul de Cherbourg.
En 1918, il devenait à 46 ans le plus jeune évêque de France. Assistant au trône pontifical en 1933, Georges Grente accédait en 1943 à la dignité d’archevêque, puis, dix ans plus tard, à celle de cardinal.
Cet éminent prélat qui administra pendant près d’un demi-siècle son diocèse du Mans fut aussi un grand voyageur et accomplit de nombreuses missions à l’étranger, au Levant, aux États-Unis, en Irlande et en Europe centrale.
Il trouva le temps d’écrire de nombreux livres, récits de ses voyages, ouvrages d’éducation, hagiographies. Citons : Madame de La Fayette, élève de Racine, Jean Bertaut, évêque de Séez, Semailles et semeurs, Propos d’éducation, Saint Pie V, Saint Lô évêque de Coutances, La bienheureuse Marie-Madeleine Postel, Premières paroles, Une mission dans le Levant, La Composition et le Style, Aux parents : les vices de l’éducation, Le Beau Voyage des cardinaux français aux États-Unis et au Canada, L’Histoire locale et le clergé, Notre-Dame, Français et Chrétiens, L’Éminence grise, Oraison funèbre du cardinal Baudrillart.
Mgr Grente fut élu à l’Académie française le 12 novembre 1936 au fauteuil (N°32) de Pierre de Nolhac, par 18 voix contre 8 à Jean-Louis Vaudoyer et 5 bulletins blancs. Il fut reçu le 25 novembre 1937 par le duc de La Force.
Très assidu aux séances de l’Académie, il fut en son temps le spécialiste des termes religieux dans la rédaction du dictionnaire.
Commandeur de la Légion d'honneur
(Extrait du site de l'Académie française)
Commandeur de la Légion d'honneur. |
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